À chacun sa foi
Démophèle affirme que la religion est nécessaire à la société de par sa signification plus élevée par rapport aux préoccupations quotidiennes des êtres humains et par sa version de la vérité qui leur correspond mieux. Il explique d’abord que la société a cette nécessité d’avoir une explication à son existence. Puisqu’il n’est pas simple d’expliquer le sens de la vie à n’importe qui, il faut trouver une version plus allégorique, plus imagée que des mots crus. Cette façon d’aborder le sujet se rapproche beaucoup du quotidien de la société pour apaiser ses malheurs quotidiens. Démophèle explique ensuite que la vérité, si elle venait à être trouvée, ne peut être comprise par tout le monde. La philosophie est incomprise par la société en raison de sa complexité, c’est pourquoi la religion devient la vérité la plus acceptable dans ce cas-ci.
Philalèthe, pour sa part, rejette cette idée. Il soutient que la société devrait être à même de choisir la vérité qui lui convient le mieux plutôt qu’être endoctrinée à l’enfance. Il explique d’abord que la religion fait d’abord appel à la foi au lieu de pousser l’être humain à la réflexion personnelle sur le sens de la vie (et, ultimement, de la vérité). Les enfants sont, dès leur jeune âge, accoutumés à croire sans réfléchir en quelque chose qui n’est pas prouvé. Cela fait en sorte que les êtres humains croient en leur religion comme ils croient en leur