1Ère bac pro secrétariat - français devoir 02 cned
1.1 : Le narrateur du chapitre 44 est, comme dans le reste du roman, anonyme. On ne le connaît pas et il n'apparaît pas à aucun moment.
Le point de vue adopté est celui de la grosse Gisèle : on parle de focalisation interne. On suit ses déplacements, on sait ce qu'elle pense. Par exemple, personne d'autre qu'elle ne pourrait dire ce qu'elle bougonne dans les deux premières lignes : " C'est tout de même malheureux qu'il faille toujours gueuler pour avoir raison " .
1.2 : Les personnages en présence sont deux prostituées déjà rencontrées dans le roman, Gisèle et Line.
Le niveau de langue des deux femmes est familier :
- constructions appartenant à la langue parlée familière ("C'était qui donc...", "C'était-y..." ect...)
- élisions ("qu'avait raison" pour "qui avait raison")
- négation "ne" absente ("j'ai jamais dit ça")
- vocabulaire familier ("La ramène pas")
Le choix du niveau de langue a pour effet :
- de rendre le dialogue plus réaliste. Les deux femmes s'expriment en adoptant le niveau de langue le plus répandu dans leur milieu
- de favoriser le comique grâce au parler de Gisèle associé à sa forte personnalité
- de rendre la conversation imaginée et vivante (cf. "il avait l'éducation" et la formule finale sous forme de morale : "C'est tout de même malheureux qu'il faille toujours gueuler pour avoir raison")
1.3 : Le chapitre 44 est une réponse au chapitre 15 où Line avait reconnu le portrait-robot de Clément dans le journal et où Gisèle avait dù la persuader qu'elle s'était trompée et qu'il ne fallait surtout rien raconter. C'est en quelque sorte la victoire des anciens sur les jeunes, de l'expérience sur la méconnaissance des grandes règles de la vie.
1.4 : Ce dernier chapitre sert de clôture au roman. En contrepoint de l'action principale, il joue un peu le rôle d'une morale détournée.
Le roman se clôt sur une action et des personnages hauts en couleur mais secondaires ainsi que sur une note humoristique. Cela