1 Economie Coupe Du Monde
Les événements footballistiques ont toujours généré d'importantes sommes d'argent. Nous allons voir que la coupe du Monde, en plus d'être l’événement majeur dans le milieu du football, est le plus grand vecteur d'économie sportive à toutes les échelles.
Le foot, une économie au travers de la Coupe du monde
En réalité, la consommation et l'économie ne bondissent que le temps de la compétition, et les grands travaux se révèlent souvent trop coûteux. L'impact est très limité ou inexistant dans l'économie générale d'un pays. Les effets macroéconomiques (c'est-à-dire à grande échelle) et boursiers d'une victoire en finale de Coupe du monde pour un pays ne doivent pas être sous-estimés. On a d'ailleurs remarqué qu'une défaite entraîne une baisse de -0,49% à la bourse du pays perdant. Les pays organisateurs ont en moyenne enregistré pendant l'année de la compétition une croissance économique inférieure à leur rythme habituel. Leur PIB augmente en moyenne de 2,3 % lors de l'événement, contre 3,1 % en dehors de cet événement sportif.
L'événement sportif en lui même est source de résultats positifs: animation, cohésion sociale, création d'activité économique, attraction touristique, aménagement du territoire (transports, infrastructures...). Mais on peut nuancer ces faits car il comporte aussi des effets négatives: hausse locale et momentanée des prix et du coût de la vie, vandalisme/hausse de la criminalité, effet d'«éviction » (fuite des touristes habituels non sportifs), récession économique après l'événement, détérioration de l'environnement (avec la construction des stades au Brésil pour le mondial de 2014, par exemple). Toutes ces conséquences sont inévitables, qu'elles soient positives ou négatives. Lors de la Coupe du monde de 2010, l'Afrique du Sud et son gouvernement ont subi des pressions de la part de la FIFA, afin que ses gains soient exemptés d’impôts. La FIFA aurait d'ailleurs pu utiliser son influence pour que la