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En 2012, une coalition de groupes armés rebelles issus de l'ancienne l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) la séléka, provenant majoritairement du nord musulman du pays prend les armes, prétextant une violation des accords de paix par le président Bozizé. Après une avancée rapide dans tout le pays, le gouvernement tombe et Bozizé est contraint à l'exile.
Le 24 mars 2013 la Séléka prend le pouvoir et place à la tête du gouvernement son dirigeant, Michel Djotodia. Le pays est alors livré à l'anarchie, les forces armées régulières se cachant des rebelles victorieux, les policiers et autres fonctionnaires n'ayant pas reçu de paye depuis des mois. Après sa prise du pouvoir, Djotodia demande aux groupes rebelles formant la Séléka de déposer les armes et de retourner chez eux, mais ces groupes refusent et se mettent alors à ravager le pays, volant, pillant et violant la population civile, alors majoritairement chrétienne. Se forment alors parmi cette population terrorisée les milices anti-balaka (anti-machète dans le dialecte centrafricain), formées principalement par des civils chrétiens, qui ont pour but de protéger la population civile contre les exactions faites par les ex-Séléka. S'ensuit alors une spirale de violence et de règlements de compte entre les deux partis, les anti-balaka prenant de plus en plus d'expérience et gagnant un soutien populaire grandissant.
Le 5 decembre 2013, devant l'incapacité de Djotodia à faire cesser le cycle de violence, une résolution de l’ONU permet à la France d’envoyer des troupes militaires, dans le but de désamorcer le conflit et protéger les civils.
Le 10 janvier 2014, le président de la transition centrafricaine Michel Djotodia et son premier ministre Nicolas Tiangaye annoncent leur démission lors d'un