Caractéristiques de l'attitude par Stoezel, 1963

Mesure indirecte
On ne peut avoir accès directement à l'attitude, on suppose son existence grâce aux opinions et aux comportements des individus, processus d'inférence sur les objets d'attitude de la part du psychologue. Il existe deux grandes catégories d'inférence :
La déduction : à partir d'une ou de plusieurs informations qu'on suppose vraies on cherche une conclusion également vraie, logique de conséquence rationnelle.
L'induction : à partir d'une somme d'informations supposées vraies on cherche une conclusion plus générale qu'on suppose également vraie jusqu'à preuve du contraire, processus de généralisation, moteur de la recherche en psychologie et dans les autres sciences. Relation du sujet avec un objet ou une situation
Concept interactionnel qui se construit progressivement et qui est susceptible d'évoluer. Relation qui a différents niveaux de visibilité sociale : ça peut devenir un marqueur social au niveau identitaire (je crois en Dieu, je suis de gauche...), ou être quelque chose de beaucoup plus intime que personne ne saura jamais mais qui participe quand meme à qui on est. Cette relation se construit à travers l'expérience directe, ou à travers un processus d'inférence (raisonnement intérieur sur les choses), ou enfin à travers l'influence sociale (certaines personnes ou objets sociaux (ex: films!) deviennent des repères pour nous). La bipolarité
Les attitudes peuvent être soit plutôt positives soit plutôt négatives (je suis d'accord ou je suis contre), mais attention, les individus montrent souvent une forme d'ambivalence envers leurs objets d'attitude en fonction du contexte, de l'état émotionnel etc. C'est quelque chose de dynamique. Influences de l'extérieur
Les attitudes se construisent et de déconstruisent en fonction de l'expérience, de la complexification de la pensée etc.

Les quatre fonctions principales de l'attitude de Katz, 1960

La connaissance : tout ce qu'on sait ou croit savoir