12 years of slave critique
-Steve McQueen
Un film à Oscars peut décevoir
Le film - manifeste contre l’esclavage, pour la dignité humaine mais ne tient pas ses promesses artistiques.
Ce film a pour sujet l’esclavage et de son lot d’horreurs. Pendant les années 1840, Solomon Northup, jeune homme noir libre, est enlevé et vendu comme esclave, il se bat pour rester en vie et garder sa dignité.
Ce film a été pour moi une déception.
Premièrement, pour ma part, je n’ai rien trouvé de spécial à ce film d’un point de vue artistique, les plans n’étaient pas de toute beauté et n’avaient rien d’original comme on peut en voir dans la série Breaking Bad par exemple. Je n’ai vu aucune finesse dans les dialogues, aucun paysage à couper le souffle, pas de musique qui me touche. Bref, ce film ne m’a pas plu en tant que création artistique.
J’ai été peut-être victime de faux espoirs, les nombreuses récompenses attribuées à ce film m’ont promis un bon moment à passer. Je m’attendais à trouver une création originale avec quelque chose en plus par rapport aux autres films. Au lieu de cela j’ai regardé un manifeste contre l’esclavage, traitant ce sujet de façon très manichéenne, tous les blancs sont des brutes méchantes, tous les noirs sont sensibles et gentils. Le film a appliqué la recette magique pour recevoir les éloges du milieu cinématographique : cinéaste + Noir + esclavage + injustice = Oscar, mais pour ma part, je suis loin d’être convaincu. C’est un film sombre, qui dégoute de l’espèce humaine, mais n’émeut pas.
Dernier point négatif, avant d’arriver aux côtés positifs, parce qu’il en a quand même, c’est un film sans surprises, sans rebondissements, il ne nous tient pas en haleine. Il n’y a aucun suspens, j’ai pu prédire la fin de chaque scène, le déroulement et la fin sont trop évidentes.
Tout de même, il faut avouer que le film a un solide contenu et il nous montre une réalité historique incontestable : l’esclavage. Il est dépeint ici dans toute son