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Voyages et découvertes, du 16e au 18e siècle
Ouverture du chapitre pages 26-27
Rappeler le planisphère animé du Rabat A sur le site compagnon.
1. Commentaire du sommaire
Le chapitre montre comment les voyages maritimes effectués par les Européens entre le 16e et le 18e siècle ont bouleversé leurs connaissances et leur rapport au monde. Il souligne le caractère exceptionnel de chacune de ces aventures et ce qui les relie dans un même mouvement d’expansion qui engage l’histoire culturelle, sociale et économique mondiale. Les documents proposés (cartes anciennes, gravures et récits d’époque) insistent sur le rôle des acteurs, la diversité des motivations, les avancées scientifiques et techniques qui alimentent voyages et découvertes ; ils permettent de saisir des moments déterminants de l’histoire du Monde. Cette première mondialisation renforce la richesse et la puissance de l’Europe.
Dès le 11e siècle, les navigateurs savent déterminer la latitude (mais pas la longitude) en mesurant la hauteur de l’étoile polaire ou du soleil au-dessus de l’horizon. L’astrolabe, inventé en 1501 par le Portugais Zaçuto, est principalement utilisé pour la prise de mesures sur la terre ferme et l’arbalète (appelée aussi bâton astronomique) pour les observations en mer.
■ Colomb sous-estime la circonférence terrestre (on situe le Japon à environ 90° à l’ouest de Lisbonne alors qu’il est deux fois plus éloigné). Il pense qu’une « toute petite mer » sépare la fin de l’Occident de la fin de l’Orient et qu’on peut atteindre l’Asie en une trentaine de jours en naviguant vers l’Ouest.
Document 2 : Carte-portulan du Monde connu par les Européens en 1470, British Library, Londres
■ La carte-portulan est contemporaine de la Géographie de Ptolémée, imprimée en 1475. Elle reflète l’état des connaissances géographiques à la veille de la découverte de l’Amérique. Le monde est représenté dans un cercle qui en indique les limites. L’océan entoure la Terre (les