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Commercialisation et politique agricole
152-42G-AA
Résumé de lecture 2
Travail présenté à:
Caroline Lemay
Département de technologie agricole
Collège d'Alma
Jeudi 5 février 2015
Résumé de lecture 2
Le Canada et l’Union européenne ont signé le vendredi 18 octobre 2013 un accord de libre-échange dans le but de stimuler l’économie dans les deux territoires. Apparemment, cet accord va augmenter les échanges commerciaux de 23 % entre les deux parties. Ceci peut paraître alléchant mais il y a plusieurs craintes ressenties de la part des producteurs laitiers du Canada et des producteurs de viandes de l’Union européenne. En effet, le marché de la viande en Europe n’est pas en bon état. Cours volatils, hausse des charges, conjoncture internationale défavorable sont des facteurs qui font en sorte que le secteur est fragile. Au niveau du porc, le coût de production pour les canadiens est 25 % moins élevé que pour les français ce qui rend la concurrence inégale car les canadiens pourront vendre leur porc à un prix plus bas, ce qui attirera les consommateurs à choisir le porc canadien à la place de celui français. Le même phénomène se déroule au Canada mais par rapport aux 17 700 t de fromages européens supplémentaires qui concernent les producteurs laitiers canadiens. Assurément, cette importation additionnelle diminuera la production laitière au Canada de 175 millions de litres ce qui représente la production de 350 fermes à peut-prêt. En plus, les transformateurs européens paient le lait moins cher grâce aux subventions accordés aux producteurs par le gouvernement. Cela a le même effet sur le marché qu’avec le porc canadien en France, un prix plus bas qui attirera les consommateurs vers les fromages français donc une compétition mal saine. Alors malgré les 17 milliards de dollars canadiens par an de produit intérieur brut pour l’Union européenne et les 11.25 milliards de dollars canadiens pour le Canada, il reste encore du