1789
7 avril : début du sultanat ottoman de Sélim III (fin en 1807)[2]. Il inaugure des réformes (Tanzimat) pour tenter de sauver l’empire ottoman[3].
28 avril : début de la mutinerie de la Bounty conduite par Fletcher Christian[4].
Mars : deuxième guerre cafre entre colons d’Afrique du Sud et Bantou[5] (fin en 1793).
17 avril : début du règne d'Agonglo, roi d’Abomey (fin en 1797)[6]. Il est incapable de réprimer les troubles qui éclatent dans son pays et d’éviter les attaques dirigées par ses voisins. À sa mort l’anarchie règne au Dahomey pendant une vingtaine d’années jusqu’au règne de Ghézo.
Avril : épidémie de variole à Port Jackson en Australie. Elle se diffuse parmi les aborigènes de la région dont la moitié est décimée[7].
10 mai : début de la rébellion de Menashi-Kunashir entre les Aïnous et les Japonais sur la péninsule de Shiretoko au nord-est de Hokkaidō[8].
25 novembre, Australie : le gouverneur de Nouvelle-Galles du Sud Arthur Phillip capture deux survivants aborigènes de l’épidémie de variole, Bennelong et Colbee, pour entrer en contact amical avec eux. Bennelong sera emmené en Grande-Bretagne en 1793[9].
Les aborigènes s’étonnent de l’attitude des colons, qui dédaignent le poisson frais pour manger de la morue salée importée, se refusent à manger du kangourou, importent des renards de Grande-Bretagne pour les chasser sans l’intention de les manger. Ils sont horrifiés par la brutalité avec laquelle les Blancs se traitent les uns les autres à Port Jackson et par leur mépris de l’environnement. Même s’ils ne s’intéressent pas au commerce, ils convoitent vite certains objets (couteaux et haches en acier) et denrées (tabac, farine, thé, sucre, alcool), qui vont bouleverser leurs structures sociales traditionnelles. Les aborigènes pensent tout d’abord que ces hommes à peau blanche sont leurs ancêtres