1850
́
et
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e postindustrielle
(
des ann
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ees
1970
` a nos jours
)
en 1982, puis dépassent la barre des 3 millions en 1993. Il s’a git d’un chômage struc- turel qui touche particulièrement les jeunes, les travaill eurs sans qualification (et donc les ouvriers issus de l’immigration), les employés proches de l’âge de la retraite et les femmes. •
La France est confrontée au renforcement des disparités soc iales : les français les moins favorisés (salariés agricoles, ouvriers et employés sans q ualification, et plus encore ceux qui possèdent un travail précaire ou sont au chômage) on t peu ou pas accès à la consommation. Et ces dernières décennies ont vu apparaître une catégorie de français totalement exclus (" nouveaux pauvres ", Sans Domiciles Fixe
(SDF) appelés autrefois
" sans-abri "). On estime à environ 5 millions le nombre de Fran çais vivant actuellement sous le seuil de pauvreté. Par ailleurs, près de 7 millions de personnes seraient touchées par le chômage ou la précarité (RMIstes, employés à temps part iel subi, " travailleurs pauvres ").
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Pour la première fois depuis la Deuxième Guerre mondiale, la peur du déclassement social l’emporte sur l’espoir de l’ascension sociale. Le sy stème scolaire n’assure plus la promotion sociale, d’autant plus qu’une frange importan te de la jeunesse sort du système sans vraie qualification (60 000 jeunes par an).
3. La population active française face à la mondialisation et aux défis du XXIe siècle
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La mondialisation est souvent perçue par les Français comme la cause de cette insécu- rité sociale : les fermetures d’usines dues aux localisatio ns sont largement médiatisées, bien que ce phénomène n’explique qu’un pourcentage minime d u chômage. Surtout, la concurrence des pays à bas salaires est considérée comme res ponsable du chômage de masse. •
Malgré tout, les Français sont massivement entrés dans l’èr e des nouvelles technologies
(la " troisième