1950 : Le barrage contre le pacifique, premier jalon d’un itinéraire autobiographique
1950 : Le Barrage, premier jalon d’un itinéraire autobiographique Un roman qui n’est pas autobiographique mais qui fait largement allusion à sa vie. Le barrage est donc bien une fiction. Le texte n’est pas écrit au je comme le sera plus tard : l’amant. Il y a un lien entre l’histoire familiale de Marguerite Duras et la fiction. On retrouve beaucoup de références à sa vie personnelle.
« Ma vie est dans mes livres. Pas dans l’ordre mais qu’es ce que ça fait » Marguerite Duras Marguerite Duras ne vas pas user de reprendre ces textes. Elle est très productive, théâtre, roman, film. Le thème de l’enfance est réabordée dans différents genres. Lors d’une interview à l’occasion de la sortie de sa dernière œuvre « C’est tout », elle répondit à propos de son livre préféré : « votre livre préféré ? Le Barrage ». Le barrage aborde le thème de l’enfance, thème obsessionnelle chez elle. Le barrage a une descendance littéraire avec un récit : Des journées entières dans les arbres 1954
Ce thème de l’enfance est aussi abordée dans :
Des romans :
-L’amant, 1984 -L’amant de la Chine du Nord (1991)
Une pièce de théâtre :
-L’Eden-Cinéma, 1968
Un Film en 1976…
I. Étude du titre « Un Barrage contre le Pacifique »
Evoque un combat inégale, acharnée, voire épique contre une force surhumaine : le Pacifique.
Au début : naïveté des gens qui veulent gagner contre le Pacifique. Ici, les hommes sont forts. Au début de son œuvre, Marguerite Duras écrit avec une certaine illusion de la force humaine, qui laissera place au fil des années à un certain pessimisme sur l’homme. Cela conduit au fil du temps à une écriture plus dépouillée avec des silences :