1984 George orwell : 1984, orwell
En effet, la vue qu’il a de la ville se constitue d’« emplacement bombardés », de « monceaux de décombres » ou encore de « sordides colonies d’habitacles » (l. 19 à 22). Cette vision se rapproche bien sûr des paysages que l’on trouvait dans de nombreuses villes en Europe en 1949, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Mais ils sont aussi le symbole même de la dystopie : on retrouve, par exemple, …afficher plus de contenu…
La surveillance que dénote Winston est double. Elle est visuelle bien sûr, car ils pouvaient être vus à tout moment, mais elle est également idéologique. Le nom de leur police, « de la Pensée » est révélateur. En effet, en plus de contrôler gestes et discussions, les policiers doivent constamment s’assurer que tous adhèrent à l’idéologie du Parti, seule valable. Orwell dénonce ici clairement les régimes autoritaires, reprenant une à une leurs caractéristiques (police privée du parti politique au pouvoir, pensée unique et surveillance démesurée de la population), et plus particulièrement du régime communiste en place en URSS depuis 1917. Le décor étant posé, approchons-nous maintenant de la volonté de manipulation du Parti, régissant les esprits de leurs habitants sans même que ces derniers puissent le réaliser.L’influence du gouvernement sur ses citoyens se découpe en trois temps. Tout