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Question sur corpus
Il s’agit de répondre de manière synthétique (beaucoup de réponses étaient TROP LONGUES), en reliant les textes entre eux, en s’appuyant sur les textes mais sans multiplier les citations ou commentaires de détail.
La question à deux facettes induisait un plan en deux parties.
1) Les conceptions du bonheur (en reliant les différents textes)
Trois auteurs relient le bonheur à la question du divertissement, qui serait une condition du bonheur. La guerre et les jeux pour Pascal (la richesse ou la puissance ne suffisent pas). L’art pour Ionesco. Le luxe, le confort, le superflu pour Voltaire. Cette dernière conception d’un bonheur matérialiste et égoïste est rejetée explicitement par Diderot, qui défend une vision d’un bonheur basé sur une morale altruiste.
2) La force argumentative de chacun des textes.
On pouvait traiter rapidement chaque texte après l’autre, mais il vaut toujours mieux adopter une approche transversale qui permet de rassembler les remarques.
a) Des genres distincts (essais brefs, poésie didactique, dialogue philosophique) mais permettant tous une argumentation directe, qui use de la première première personne. ! implication intellectuelle et émotive de l’énonciateur. b) Critiquer la thèse opposée pour mieux mettre en valeur la thèse défendue. Pascal se met en scène dans l’élaboration d’une pensée qui progresse ; il présente négativement les hommes sans divertissement.
Voltaire use de l’ironie pour mettre aussi en contraste un prétendu âge d’or et les bonheurs concrets de son temps dont il donne des exemples concrets. Diderot passe par le dialogue, qui permet aussi ce contraste, mais aussi la concession ; il donne aussi divers exemples, en en développant un en particulier. Ionesco critique aussi l’homme moderne, pour mieux mettre en valeur l’utilité de l’art. Son style est plus incisif et s’appuie sur des propositions courtes et des parallélismes de construction.
Eviter les conclusions