INTRO:

Le 19è siècle a vu la production de nombreux romans, effectivement c'est à cette période que ce genre se modernise et se répand.
A partir de la deuxième moitié du 19è siècle ce nouveau genre donne naissance à de nombreux courants littéraires comme le naturalisme qui se veut la relève du réalisme et qui vient s'opposer au romantisme. Emile Zola, écrivain et journaliste français est considéré comme le créateur et le chef de file du naturalisme. En effet ce dernier se définit comme un romancier "observateur et expérimentateur" et non pas un romancier romantique qui d'après lui "aveugle l'intelligence et cache la vérité". De plus, Zola a donné une grande importance à l'hérédité dans l'étude des vices de ses personnages. C'est une même famille que celui-ci suit tout au long de ses romans, celle des Rougon-Macquart. Germinal et dont la première parut° date de 1885. Dans cette œuvre, Zola traite le sujet de la lutte ouvrière et notamment des conditions de vie des ouvriers. Dans son incipit, il introduit son héros, Etienne Lantier, en marche vers la recherche d'un nouveau travail. Comment le paysage qui borde son chemin participe-t-il alors à la souffrance du héros ?
Il s'agira dans un premier temps de montrer comment Zola met en place le paysage de son début de roman et dans un second temps comment il introduit son personnage dans ce paysage à première vue hostile, in accueillant et lugubre.

Tout d'abord, le roman débute un soir alors que la nuit est déjà tombée. Ainsi nous avons la description de la nuit dans laquelle marche le vagabond à travers son champ lexical : "sous la nuit sans étoiles", "l'obscurité" et "le sol noir" sont des expressions qui nous montrent bien que dans ce début de roman il n'y aucune trace de lumière. De plus, les métaphores : "D'une obscurité et d'une épaisseur d'encre" et "L'embrun aveuglant des ténèbres" accentuent l'idée de l'obscurité et donne aux lecteurs la sensation désagréable d'avancer dans un liquide noir opaque et de se