1ere Ch Civ 14 octobre 2010
Pour les débouter de leur appel, la Cour d'appel retient que si le médecin de Claire X lui avait délivré des soins consciencieux, attentifs et diligents, son hospitalisation serait, certes, intervenue plus tôt. Qu'en conséquence, l'antibiothérapie aurait été avancée mais qu'aucun élément médical ne permettait de se prononcer quant au potentiel empêchement de la dégradation brutale de l'état de santé de la patiente, entraînant son décès suite à l'indétermination du syndrome de détresse respiratoire. Dès lors, la Cour d'appel n'a pas établi que la faute du médecin a fait perdre à sa patiente une chance de survie. La Cour de cassation devait donc déterminer si les proches de la victime étaient fondés à réclamer l'indemnisation du préjudice, tel qu'une