1eres

287 mots 2 pages
ntroduction : On reconnaît dans Victor Hugo le génial créateur du personnage de Quasimodo, cet être contrefait etgénéreux, désespérément attaché à la belle Esméralda. Cette fascination personnelle et romantique pour le mariage du laid et du beau, cet art de rendre les contrastes violents entre l'apparence et l'êtresont également à l’œuvre dans L’homme qui rit. Réduit à l'état de monstre grimaçant par la méchanceté des hommes, Gwynplaine souffre lui aussi de sa difformité.
Son rire irrésistible s'impose à la foulecomme il s'impose à lui-même. Mais si son corps est une mécanique dévoyée, son âme est un tourbillon de sentiments.
Nous allons voir dans une première partie un rire irrésistible et dans unedeuxième partie un divorce du corps et de l'âme.

Développement : La première caractéristique du pseudo rire de Gwynplaine est de subjuguer la foule : "C'est en riant que Gwynplaine faisait rire." Laphrase liminaire du texte sonne comme une évidence. En témoigne la répétition du verbe rire : le mot apparaît d'ailleurs douze fois dans le texte, soit sous forme de verbe, soit sous forme de nom ! Plusloin, Hugo emploie les qualificatifs "automatique" et "irrésistible" (ligne 7). Plus loin encore, il associe dans une phrase lapidaire la mécanique du rire à celle du bâillement : "Deux convulsions dela bouche sont communicatives : le rire et le bâillement" (lignes 8 et 9). L'utilisation du mot "convulsion" n'est pas anodine, car ce terme péjoratif dévalorise la portée du rire, qu'elle rendsuspect. Deux passages du texte vont cependant plus loin : le rire devient inquiétant, qui s'impose à tous au détriment de toute liberté de pensée : "Personne ne se dérobait à ce rictus" (ligne 8), ouencore : "Tout ce qu'on avait dans l'esprit était mis

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