20 Mille lieu sous les mer
Ce ressenti ne semble pas être le reflet de la majorité mais je me dis néanmoins que ce que j'éprouve, d'autres peuvent l'éprouver également et donc que cela pourra peut-être leur être utile ou profitable.
Dans la première partie, j'ai souffert de cette espèce de catalogue, façon Quid, où l'on passe d'une litanie technique sur chaque rivet ou chaque tête de boulon du Nautilus à une litanie zoologique sur la classification des madrépores (et pourtant je suis biologiste marine de formation et je me suis mortellement ennuyée) puis à une litanie géographique où aucun degré de latitude ni de longitude ne vous sera épargné, pour enfin passer à une litanie historique où l'on vous énumère toutes les dates et tous les découvreurs de tel ou tel îlot perdu de la Micronésie sub-équatoriale.
Pouaahhoouuffff ! C'est éprouvant et, si je dois trouver quelque chose de positif à dire, il me faut louer l'immense somme de recherches et de travail qu'a dû représenter l'écriture de ce livre pour l'auteur, mais ça n'en fait pas, à mon sens, un chef-d'œuvre pour autant, bien au contraire.
J'ai cependant bien aimé la personnalité du capitaine Némo, un bon vieux misanthrope, père d'une maxime merveilleuse : " Ce ne sont pas de nouveaux continents qu'il faut à la terre, mais de nouveaux hommes ! "
La deuxième partie, sans être mieux écrite ni très différente (toujours aussi verbeux, toujours les mêmes listes interminables de noms latins auxquels l'auteur ne semble comprendre goutte, par exemple les phoques sont pour lui des cétacés) est un soupçon plus intéressante et laisse plus de place au suspense.
L'auteur y est aussi engagé beaucoup plus avant dans l'imagination que dans la