201411 les Carateres de le Bruyere
Mme Caner-Chabran, 2nde2
Introduction
Jean de La Bruyère disait faire des remarques sur la société qui l'entourait, c'est-à-dire la cour où il était au service du Duc de Condé (précepteur de son fils). En effet, il dit que « le philosophe consume sa vie à observer les hommes ». « Je rends au public ce qu'il m'a prêté ; j'ai emprunté de lui la matière de cet ouvrage», tels sont les premiers mots de la préface : c'est ce qu'il nomme un portrait d'après nature.
Il veut associer le plaire et l'instruire : « on ne doit parler, on ne doit écrire que pour l'instruction; et s'il arrive que l'on plaise, il ne faut pas néanmoins s'en repentir, si cela sert à insinuer et à faire recevoir les vérités qui doivent instruire. » Ainsi il s'efface volontairement dans son œuvre pour décrire objectivement sa société ; mais le « je » de La Bruyère perce souvent sous le masque du moraliste.
Cette œuvre compte 16 chapitres tels que : « De la conversation », « Du cœur », « Des femmes » ou encore « Des grands ». C'est une réflexion sur la question de l'Homme au XVIIe siècle.
Auteur
Jean de La Bruyère, né à Paris le 17 août 1645 et mort à Versailles le 10 mai 1696, est un moraliste (= propose des réflexions sur les mœurs).
La Bruyère est célèbre pour une œuvre unique, Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle (1688) qu’il commença dès 1670 à écrire. Cet ouvrage, constitué d’un ensemble de brèves pièces littéraires, compose une chronique essentielle de l’esprit du XVIIème siècle.
Il fut élu en 1693 à l’académie française grâce au soutien des Condés et du parti des Anciens.
Nombre d’écrivains ont suivi le chemin stylistique tracé par La Bruyère : depuis Marivaux jusqu'à Balzac et Proust, en passant par André Gide.
L'œuvre se découpe en seize chapitres,
«Des ouvrages de l'esprit», «Du mérite personnel», «Des femmes», «Du cœur», «De la société et de la conversation», «Des biens de fortune», «De la ville», «De la cour», «Des grands», «Du souverain et de la république»,