2Ème partie du discours de la méthode (fiche de lecture)
Synthèse
Descartes est toujours à la recherche de la vérité par soi-même (« de bâtir dans un fonds qui est tout à moi ») ; souligne l'importance de se défaire d'opinions reçues, de vivre diverses expériences, et surtout, de suivre une méthode de la découverte de la vérité qu'il commence à préciser ici.
I/ Unicité du savoir
A) le problème de la diversité des savoirs
Descartes considère que les ouvrages faits en une seule fois et par une personne sont plus complets et moins disparates que les ouvrages écrits par plusieurs auteurs.
Fait qui se retrouve dans l'architecture : les villes construites petit à petit au cours de l'histoire ne sont pas harmonieuses.
Autre exemple : les livres de sciences qui ne contiennent aucune démonstration (que des raisons « probables » que Descartes ne considèrent pas valables ou véritables) se sont construits à partir de l'intervention de plusieurs auteurs au cours des siècles (accumulations d'opinions) > approchent moins la vérité (voire s'en éloignent) qu'un homme de bon sens comprenant et structurant les choses qu'il présente.
> la multiplication d'interventions, d'opinions sur un même sujet provoque un éloignement de la vérité car pas d'unicité, de liens à l'intérieur du sujet
B) A échelle humaine
Pour les peuples : ceux qui ne se sont civilisés que peu à peu et qui ont fait leurs lois au fur et à mesure que les problèmes arrivaient et les y contraignaient ne forment pas une civilisation si policée que ceux qui, dès le commencement qu'ils se sont assemblés, ont observé les constitutions d'UN (exemple de Sparte : explication d'une ville si florissante par le fait que ses lois, même si certaines sont absurdes, sont le fait d'un seul et même homme qui a suivi UNE logique, donc ces lois tendent vers un même but, une même opinion et ne se contredisent pas) législateur prudent (exemple de Dieu, seul créateur, dont état de la religion doit