3 dernières pages du livre : Le père Goriot d’Honoré de Balzac

1 - C’est un enterrement réaliste, satirique pathétique
Relever et commenter les éléments réalistes puis satiriques puis pathétiques
Les éléments réalistes des trois dernières pages qui relatent l’enterrement du Père Goriot :
Balzac décrit un enterrement réaliste en utilisant des termes exacts:
La bière couverte d’un drap noir, l’eau bénite, le service moins coûteux des vêpres, le corbillard, le char (p. 365)
Le déroulement de l’enterrement est raconté d’une façon réaliste :
La levée du corps, l’accompagnement du char « Rastignac et Christophe accompagnèrent seuls, avec les deux croque-morts, le char » (p.365)
« Les gens du clergé chantèrent un psaume ; le Liberia, le De profundis ». p.366
« Le service dura 20 minutes » p.366
« Le corps fut placé dans le corbillard » p.366
« Le corps fut descendu dans sa fosse » p.366
« Les deux fossoyeurs eurent quelques pelletées de terre sur la bière ». p.366
Les éléments satiriques relevés « C’était la mort des pauvres, qui n’a ni faste, ni suivants, ni amis, ni parents » p.365
« Dans une époque où la religion n’est pas assez riche pour prier gratis » p.366
« Lui demanda leur pourboire » P367
« A six heures, le corps du père Goriot fut descendu dans sa fosse, autour de laquelle étaient les gens de ses filles (…) pour l’argent de l’étudiant » P.366, 367. Si tu es pauvre, tu meurs misérablement.
Les éléments pathétiques :
« Un mauvais goupillon, auquel personne n’avait touché » (pour dire qu’il n’y avait personne à l’enterrement) p. 365
« La porte n’était même pas tendue de noire » (la misère) p.365
« Il vit entre les mains de Madame Vauquer le Médaillon à cercle d’or où était les cheveux de ses filles » (On a pris au Père Goriot son dernier trésor : ce médaillon) p. 365
« Quand le corbillard vint, Eugène fit remonter la bière, et plaça religieusement sur la poitrine du bonhomme une image (le médaillon) qui se rapportait au temps où