CHAPITRE 3 : LA FRANCE DE NAPOLÉON

Né à Ajaccio le 15 août 1769, Napoléon Bonaparte est le deuxième enfant d’une fratrie de huit (qu’il arrive à caser partout). A dix ans, il commence ses études militaires sur le continent. Très vite, il gravit les échelons et montre sa valeur en tant que chef charismatique. Dès 1795, il est nommé général en chef de l’armée de l’intérieur. En 1796, il épouse Joséphine de Beauharnais, âgée de six ans de plus que lui. Il la répudie en 1809 à cause de sa stérilité. Il se remarie quelques mois plus tard avec Marie-Louise d’Autriche, 18 ans, 22 ans d’écart. Elle lui donne un fils, qui meurt sans régner.
Napoléon réussit ses campagnes avec succès : Italie, Egypte. Il rentre en France en 1799, pour réaliser le coup d’Etat fomenté par Sieyès. Il apparaît comme le meilleur chef de guerre, seul homme susceptible de rétablir la paix après dix années de révolution. Dans la nuit du 17 au 18 brumaire (8-9 novembre) les assemblées prennent prétexte d’une nouvelle conspiration jacobine ; elles sont transférées à Saint-Cloud, et le commandement de l’armée de Paris est confié à Bonaparte. Le 19 brumaire, il se présente en sauveur devant les 500, qui le huent. Il est sauvé par son frère Lucien, président de l’Assemblée. Les grenadiers de Bonaparte dispersent les 500, les députés conspirateurs conquis par Sieyès en profitent pour organiser un consulat provisoire, le Directoire n’existe plus.
Sous Napoléon, trois régimes politiques et quatre constitutions. Le consulat connaîtra deux constitution (an 8 et an 10). L’empire (1804-1814) connaîtra celle de l’an 12, et les Cent jours (20 mars au 22 juin 1815) voient le retour de Napoléon et avec lui un « acte additionnel aux constitutions de l’empire », très proche de la charte de 1814.

I. L’apparence démocratique : la constitution de l’an VIII

§ 1 – Un exécutif dominant
§ 2 – L’exercice du droit de cité

II. RENFORCEMENT DU POUVOIR PERSONNEL

§ 1 –
§ 2 –

SECTION 1 : L’APPARENCE