30 glorieuses
Du point de vue économique, les Trente Glorieuses furent une période extrêmement brillante, le produit intérieur brut y connaît une forte augmentation :
Par ex. : l’indice de la production industrielle en France, à prix constant (base 100 en 1938)
1938 1947 1957 1967 1973
100 99 204 338 452
Soit de 1938 à 1973, une multiplication par 4,5, soit une croissance annuelle moyenne record de 5,9 %.
En début de période, à la sortie de la Seconde Guerre mondiale, les pays concernés ont des infrastructures en ruine et des économies dévastées ou orientées vers des productions à des fins militaires.
En fin de cette période, on constate globalement que la société a été profondément remodelée, devenant une société de consommation de masse et une société de loisirs. Ce phénomène est en partie un rattrapage sur le style de vie américain des années 1920, sur lequel les pays européens étaient en retard. De même, le niveau du PIB par habitant se rapproche du niveau américain (et s'en éloignera à nouveau au cours des années 1980).
Pays concernés[modifier | modifier le code]
Si l’on excepte l’immédiat après-guerre, période de rattrapage par excellence, les pays de l’OCDE ont un taux de croissance annuel moyen de 4 %. Mais à l’intérieur du groupe on distingue 3 sous-ensembles :
Croissance relativement lente :
États-Unis (3,5 % l’an) et Grande-Bretagne (2,7 %).
L'économie du Royaume-Uni, minée entre autres par des problèmes de convertibilité de taux de change avec le dollar[réf. nécessaire], n'a pas connu cette forte croissance.
Croissance plus rapide en France (5,1 % en moyenne sachant que le taux de croissance est monté jusqu'à 7,9 %)
RFA (5,1 %), Suisse (5,25 % 1944-1973) et en Italie (5,5 %).
Les pays qui basculent dans le Bloc de l'Est connaissent également une croissance plus forte.
Croissance exceptionnelle au Japon avec 10 %
Un cadre institutionnel international renouvelé[modifier | modifier le code]
En