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Question 1 : Choisissez une (ou deux) thématique(s) qui touche(nt) au domaine de la psychologie ou des sciences de l’éducation dans ce livre. Expliquez comment cette (ces) thématique(s) est (sont) traitée(s) par l’auteur (causes, conséquences, etc.).
1) Dans le chapitre 7, l’auteur nous explique qu’elle a été en relation pendant ces huit années uniquement avec son ravisseur. Elle nous parle du syndrome de Stockholm. Sous le syndrome de Stockholm, on entend un phénomène psychologique par lequel la victime d’une prise d’otage développe un rapport émotionnel positif envers ses ravisseurs. Il peut conduire à sympathiser avec les criminels et à coopérer avec eux. Durant sa prise d’otage, Natascha Kampusch a développé une relation avec son ravisseur, Wolfgang Priklopil. Selon elle, le rapprochement avec son ravisseur n’est pas une maladie. Se créer un cocon de normalité dans le cadre d’un crime n’est pas un syndrome. Au contraire, c’est une stratégie de survie dans une situation sans issue, et qui est plus fidèle à la réalité que cette plate catégorisation selon laquelle les criminels sont des bêtes sanguinaires, et les victimes des moutons sans défense, et dans laquelle la société se complaît. Pendant ces huit années, Wolfgang Priklopil a traité Natascha Kampusch de différentes manières, ils ont eu des relations différentes. Au début il donnait presque tout ce qu’elle demandait. Il a aménagé un peu la cave dans laquelle elle était enfermée, lui apportait régulièrement à manger, la lavait,… Quand elle a grandi, son comportement vis-à-vis d’elle a changé. Il lui demandait de l’aider dans des travaux de chantier, de lui faire à manger, de nettoyer et ranger la maison. Quand ça ne lui convenait pas suffisamment, il la battait pour la « punir » ou ne lui donnait pas suffisamment à manger. Elle n’avait le droit de parler que lorsqu’il lui autorisait. Cependant, il lui accordait de temps en temps de petites attentions et ils fêtaient Noël et les