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André Durand présente
André Philippus BRINK
(Afrique du Sud)
(1935-)
Au fil de sa biographie s’inscrivent ses œuvres qui sont résumées et commentées
(surtout ‘’Au plus noir de la nuit’’, ‘’Une saison blanche et sèche’’ et ‘’Mes bifurcations’’).
Bonne lecture !
André Brink naquit le 29 mai 1935 dans la petite ville de Vrede, dans l’État libre d'Orange, dans une famille bourgeoise d’Afrikaners, Blancs de souches néerlandaise ou française qu’on appelait autrefois les Boers, qui étaient arrivés en Afrique du Sud depuis le XVIIIe siècle, qui étaient d’austères calvinistes, qui parlaient l’afrikaans (dialecte créole dérivé du néerlandais et mâtiné de mots africains), et qui ne remettaient pas en question l’«apartheid», le système de ségrégation de toutes les communautés formant l'Afrique du Sud (Blancs, Noirs, Métis, Asiatiques...) appliqué dans le pays et échafaudé sur le mythe de la supériorité de la race blanche.
Son père, Daniel, qui était magistrat, et sa mère, Aletta Wolmarans, qui était institutrice, étaient de pieux adeptes de la plus sévère des trois Églises calvinistes, celle dite ironiquement des «doppers» ou «éteignoirs», et il le fut naturellement aussi. Si, du fait des différentes nominations de son père, la famille déménageait tous les quatre ou cinq ans, les vacances d’été se passaient au Cap qui allait rester le lieu qu’il préféra.
Dès l’âge de douze ans, il écrivit des romans, des pièces de théâtre.
Après avoir fréquenté l’école de Lydenburg, il effectua la première partie de ses études supérieures (1953-1959) à l'université de Potchefstroom, la plus conservatrice des universités afrikaners, près de Pretoria, au cœur du Transvaal. Il y obtint «cum laude» une licence, deux maîtrises (d'anglais en 1958 et d’afrikaans en 1959) et un diplôme d'aptitude à l'enseignement. Il fut alors l’un des membres fondateurs d’un mouvement de jeunesse de droite, la ‘’Ruiterwag’’ (la Garde à cheval), proche de l'’’Afrikaner