35 Heures progrès ou danger
A/ Remise en cause des 35 heures.
Des entreprises de deux des pays Européens les plus développés (Allemagne et France), qui s’étaient distingués par l’avancée sociale et historique qu’est la réduction du temps de travail, ont donc décidé de laisser parler leurs instincts les plus libéraux conservateurs et inhumains. Profitant notamment en France de la présence de gouvernement à l’idéologie nettement libérale et très proche des dirigeants économiques ( le locataire de Bercy est le frère du numéro 2 du MEDEF … ) et de l’entrée dans l’Europe des pays de l’Est, où les normes sociales et les niveaux de salaires (sans parler des normes de sécurité et rien un peu écologiques ) permettent actuellement beaucoup de fantaisies , ces entreprises entament aujourd’hui un chantage intolérable : remise en cause de la réduction du temps de travail ou délocalisations et chômage.
Ce qui devrait être une avancée sociales significative risque de se transformer en n formidable bond en arrière : car ce qui se profile maintenant n’est pas seulement un retour aux 40heures, mais plutôt 40heures payées 35 euros tout en conservant la flexibilité acquise avec ces dernières !
B / Mesures politiques promises par le président Sarkozy.
Lors du sommet de crise du 18 janvier à l’Elysée, le président Sarkozy a annoncé des mesures d’urgence pour lutter contre le chômage. L’Etat devrait notamment débourser 100 millions d’euros pour étendre le chômage partiel afin que les entreprises ne soient pas obligés de licencier leurs salariés lors d’une période de crise.
Mais Nicolas Sarkozy semble également déterminés à prendre des mesures destinées à relancer la compétitivité des entreprises. Il pourrait profiter de son intervention télévisée fin janvier pour annoncer la mise en place d’une TVA sociale, mais aussi d’accord compétitivité – emploi, selon les mots de son ministre du travail Xavier Bertrand. Celui qui s’est opposé à l’UMP , à la proposition de remise en cause des 35