4 Textes de corpus
671 mots
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Les quatre textes du corpus, s’échelonnent du XVIII° au XX° siècle et appartiennent tous au genre narratif. Le premier texte est un extrait de Candide de Voltaire. Le deuxième est un extrait de La chartreuse de Parme de Stendhal. Le troisième texte est un extrait des Misérables de Victor Hugo. Et enfin le dernier texte est un extrait de Voyage au bout de la nuit de Louis Ferdinand Céline. En quoi le choix du point de vue et du registre conditionne t-il l’image du héros et de la guerre ? Dans un premier temps, nous verrons le rapprochement qu’il existe entre le texte de Voltaire, celui de Stendhal et enfin celui de Céline. Et dans un deuxième temps, nous nous intéresserons au dernier texte, celui de Hugo, qui s’oppose aux trois autres. Tout d’abord, nous pouvons rapprocher trois textes : Candide, La Chartreuse de Parme et Voyage au bout de la nuit. En effet, ces trois textes nous donnent une vision de la guerre négative. Dans le texte de Voltaire, l’auteur nous décrit la bataille comme une vision absurde, à travers les yeux de son personnage principal, Candide. Il nous présente cette bataille comme une « boucherie » en utilisant un champ lexical de la mort, de la douleur et de la souffrance, tel que « mourir, égorgées, sanglantes, éventrées, mort ». Il adopte un point de vue interne. Candide est le sujet des verbes de mouvements et de vue comme « se cacha, passa, s’enfuit ». En outre, Voltaire utilise un registre ironique comme nous le montre l’expression « boucherie héroïque » et le mot « héros ». En effet Candide, est un personnage naïf comme nous le confirme la phrase : « notre héros comprit que c’étaient des boulets ». Il connait son baptême du feu et c’est pour cela qu’il « n’y comprenait rien du tout ». Ensuite, nous pouvons voir que dans le texte de Stendhal, l’auteur nous donne également une vision horrible de la guerre. Il emploi un vocabulaire de l’affreux tel que « sanglant, entrailles, sang ». De plus, il adopte aussi un point de