5 fruits et légumes par jour, enjeu économique ou vrai utilité sanitaire ?
EVOLUTION DU SECTEUR
Les commerces
Le nombre de commerces spécialisés traditionnels diminue, au profit de la grande distribution. Mais les détaillants offrent proximité, conseil et qualité, autant d'atouts pour tirer leur épingle du jeu.
Malgré la diminution de la consommation globale de fruits et légumes, on note une bonne tenue des parts de marchés captés par le commerce de détail de primeur, grâce à la fidélisation d'une clientèle exigeante sur la qualité. Mais pour plus de commodités, le Français se rend au supermarché faire ses achats de fruits et légumes, tout spécialement là où les libres-services se sont installés. Et par plaisir et pour la qualité, il fréquente son marché ou le cours des halles.
La consommation des ménages
Sur le total des produits alimentaires achetés, les fruits et légumes occupent une part de 10,9% en valeur, ce qui en fait le troisième poste de consommation derrière les produits laitiers et les viandes (Source SECODIP). La consommation de fruits, légumes et pommes de terre est de 257 kilos par tête et par an en France en 2000 (Les deux extrêmes en Europe : 437 kilos en Grèce, 243 kilos au Royaume Uni).
Evolution conjoncturelle
1998 : les achats diminuent (selon Sécodip) à la fois en volume (-3,54%) et en valeur (-1%) malgré une image positive persistante. La rareté des fruits d'été (faible récolte due au gel) explique en partie ce résultat. La tendance est plus hétérogène en légumes, les achats de l'hiver ayant progressé.
2000 : L'année est marquée par une campagne de publicité "dix fruits et légumes par jour". Les achats de fruits et légumes, selon le panel de consommateurs Sécodip, enregistrent une hausse en 2000, après deux années de baisse ou de stagnation : la progression des quantités achetées par rapport à 1999 est respectivement de 1,6% pour les fruits et de 6% pour les légumes. La progression a concerné l'ensemble des circuits de