550 Moliere L Avare
présente
‘’L’avare’’
(1668)
Comédie en cinq actes et en prose de MOLIÈRE
pour laquelle on trouve un résumé
puis successivement l’examen de :
l’intérêt de l’action (page 2)
l’intérêt littéraire (page 4)
l’intérêt documentaire (page 4)
l’intérêt psychologique (page 5)
l’intérêt philosophique (page 6)
la destinée de l’œuvre (page 7)
l’analyse d’une scène (page 7)
Bonne lecture !
Résumé
Harpagon, veuf qui est le père de deux enfants, leur impose, comme à ses domestiques, des conditions d'existence indignes, du fait de son avarice de bourgeois pourtant riche qui fait obstacle à leurs amours respectifs. Sa fille, Élise, est amoureuse de Valère, un gentilhomme napolitain qui lui a sauvé la vie, et qui s’est introduit incognito dans la maison en qualité d’intendant ; mais Harpagon consentira-t-il au mariage? Son fils, Cléante, aime Mariane, une jeune fille sans fortune, et, à cause de la ladrerie de son père, ne peut la tirer de son dénuement. Harpagon fouille son valet, La Flèche, qu’il accuse de l’avoir volé, et, sans raison, le congédie. Il est rongé par l’angoisse car il a caché dans son jardin une cassette qui contient dix mille écus d’or, et craint de se la faire voler. Le père avare et le fils prodigue s’affrontent car Harpagon se révèle amoureux, lui aussi, de Mariane qu’il entend épouser à moindres frais, tandis que Cléante épousera «une certaine veuve», et Élise, le seigneur Anselme. Valère est pris pour juge entre Harpagon et sa fille.
Cléante va emprunter quinze mille francs à un taux exorbitant, et La Flèche lit les conditions exigées par l’usurier qui offre des objets hétéroclites en guise d’argent et dont ils découvrent que c’est nul autre qu’Harpagon. Pour sa part, il découvre que l’emprunteur est son fils. L’entremetteuse Frosine flatte Harpagon pour le mieux «traire» de quelques sous, lui apprenant que la jolie Mariane lui est consentie par sa mère, et qu’en plus elle adore les vieillards. Elle rend