585 hugo les miserables
présente
‘’Les misérables’’
(1862)
roman de Victor HUGO
(1490 pages)
pour lequel on trouve un résumé
puis une analyse de :
- la genèse (page 16)
- l’intérêt de l’action (page 19)
- l’intérêt littéraire (page 29) - la langue (page 29) - le style (page)
- l’intérêt documentaire (page 71)
- l’intérêt psychologique (page 87)
- l’intérêt philosophique (page 109)
- la destinée de l’œuvre (page 118)
- des commentaires de passages (pages 125-)
Bonne lecture !
RÉSUMÉ
Première partie : ‘’Fantine’’
Livre premier : ‘’Un juste’’
Évêque de Digne depuis 1806, M. Myriel, qui avait eu une jeunesse agitée avant de devenir Monseigneur Bienvenu, et qui, jusque dans son âge viril, montra un caractère passionné, violent, reflète un grand esprit de simplicité (il «faisait durer trop longtemps ses soutanes», et «faisait garder sa maison» par deux femmes, sa sœur, Mlle Baptistine, et une servante, Mme Magloire) et un esprit de charité vraiment évangélique, qu’il déploie dans son «dur évêché». Son incarnation des vertus évangéliques l’amène à reconnaître, à travers un vieux conventionnel mourant, la lumière de la Révolution, et même à lui demander sa bénédiction, sans qu’il soit «un évêque philosophe» ou «un curé patriote». En effet, c’est un fervent royaliste qui ne cessa de témoigner au régime impérial une réserve hostile, qui ne désarma pas même en 1815. Cependant, il n’a rien d’un prélat politique, et n’est point courtisé, connaît la solitude car il ne sert les ambitions de personne.
Livre deuxième : ‘’La chute’’
«Dans les premiers jours du mois d’octobre 1815», arrive à pied à Digne un voyageur inquiétant parce que, farouche et hagard, il présente un aspect si «misérable» qu’il ne trouve asile nulle part. Alors que la nuit tombe, il sort de la ville, réduit à l'état de bête errante, et prêt à devenir un vrai criminel. Mais la campagne lui paraît hostile, et il revient sur ses pas. Une «bonne femme» l’invite à frapper à une