6 Principes de la non violence selon martin luther king
Martin Luther King est né à Atlanta aux Etats-Unis en 1929. Il a grandi à une époque où le racisme était présent partout. Etant afro-américain, il n’a pu que constater la ségrégation raciale. Il est devenu pasteur, puis a commencé à militer pour les droits civiques de la population noire, contre la pauvreté, mais également pour la paix. Il était adepte de la non-violence et protestait surtout par des boycotts. Il est connu pour avoir prononcé un discours : « I have a dream » (je fais un rêve) avec lequel il énonce sa volonté de voir les Blancs et les Noirs réconciliés. Il est assassiné en 1968.
Selon lui, la non-violence comporte six principes. Le premier est que la non-violence est un acte de résistance. Le non-violent est tout aussi opposé aux maux que le partisan de la violence. Ils ont le même but, faire disparaître le mal, mais une manière opposée d’y parvenir. La non-violence requiert une passivité physique, mais une réflexion intense. Il n’y a pas d’agression physique mais une attaque spirituelle dynamique. Le deuxième principe veut que la résistance non-violente se fasse dans le respect de l’autre. On ne cherche pas à vaincre ou à humilier son adversaire, mais plutôt à gagner son amitié ainsi que sa compréhension. Les moyens utilisés sont le boycott ou le refus de coopérer. D’après Martin Luther King, la non-violence engendre une communauté d’amour, tandis que son contraire génère l’amertume et la tragédie. En troisième, il faut faire la distinction entre la mal et la personne saisie de ce mal, car c’est le mal que l’on veut éradiquer. C’est une lutte de l’esprit, d’idées, et donc, la matière ne doit en rien s’en mêler. Citons Martin Luther King lui-même : « Ce n’est pas entre les Blancs et les Noirs qu’il existe une tension dans notre ville. En réalité, c’est entre la justice et l’injustice, entre les forces de la lumière et les forces des ténèbres. S’il y a une victoire, que ce ne soit pas seulement celle de