La capitulation signée à Reims le 7 mai 1945 Le 8 mai 1945, le journal L'Union relate la capitulation nazie, signée le 7 mai à 2 heures 41, dans la salle des cartes au premier étage du collège moderne et technique de la rue Jolicoeur, où le général EISENHOWER a installé son QG ( quartier général ) : « C'est à Reims que la signature de la reddition a eu lieu. L'Allemagne tombe à genoux et vient dans la cité où, au cours de la Grande Guerre elle porta le fer et la destruction, se soumettre sans condition à ses vainqueurs. Le long martyre de sa cathédrale et de sa population a déjà désigné le nom de Reims dans le monde entier […] Les hommes délivrés du long cauchemar qui les obsédait répéteront le nom prestigieux de notre ville témoin d'un événement majeur du siècle ». Le premier article de l'acte de reddition remis par le général BEDELL-SMITH, chef d'état-major est rédigé en ces termes : « Nous, soussignés, agissant au nom du haut commandement allemand, capitulons par la présente sans condition au commandant suprême des Forces expéditionnaires alliées et, simultanément, au haut commandement soviétique, avec toutes les forces de terre, de mer et de l'air qui sont à ce jour sous commandement allemand ». Comment les Rémois vivent-ils alors que la Seconde Guerre mondiale prend fin en Europe et que la vie politique est centrée autour des élections municipales ? La bonne nouvelle de la reddition survient entre les deux tours d'un scrutin encore indécis, bien que marqué par la forte progression du Parti communiste.
On sentait la fin approcher. Un jour, le 7 mai 1945,
"Mille avions" ça me paraissait beaucoup, mais en temps de guerre les bruits les plus fantaisistes circulaient. Ce qui est sûr, c’est que le personnel de l’hôpital avait appris par le chef Hartz que les alliés avaient demandé aux Allemands de proposer une zone de protection pour y regrouper la population civile afin de la protéger des bombardements massifs prévus.