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Les crises du capitalisme
Introduction
Ce qui fait l’unité des classiques, c’est le cercle vertueux du capital. La plupart considèrent qu’il n’est pas sans fin. Il y en a une, et beaucoup vont s’interroger sur la crise de cercle vertueux. La plupart des classiques supposent que c’est un horizon lointain. La crise du capitalisme est appelée « état stationnaire ». Il y aura une baisse du taux de profit à ce moment-là. Les classiques s’interrogent sur les causes de cette crise, mais ils ne sont pas tous d’accord sur celles-ci.
I – La thèse d’Adam SMITH
A) Saturation des besoins et concurrence
Smith soutient la loi des débouchés dans la première partie de son ouvrage (pas de surproduction possible). Mais, dans les derniers chapitres, il va la remettre en cause. Quelle serait l’origine de la crise ? Selon Smith, c’est la saturation psychologique des besoins. Les individus seront rassasiés. En conséquence, il pourrait y avoir saturation sur tous les marchés (O > D), donc concurrence entre les capitalistes pour vendre, ce qui va entraîner une baisse des prix en deçà de leur prix naturel (pm < pn), et finalement une baisse du profit. Ce sera la crise d’accumulation et l’état stationnaire.
B) Le rôle du commerce extérieur
Smith dira que c’est un commerce qui est condamnable, car il repose souvent sur un monopole, condamné par Smith. Il ajoutera malgré tout que, sous la forme de monopole, il a un rôle positif car il va permettre d’écouler les marchandises en surplus, et donc éviter la saturation. Cela va retarder l’état stationnaire.
C) Remarques sur les thèses d’Adam SMITH
1/ L’origine de la crise du capitalisme est exogène au capitalisme. C’est une détermination psychologique. On retrouvera une posture identique chez Ricardo. 2/ La thèse de Smith ne s’est pas vérifiée ; il n’y a pas encore eu saturation des besoins. Smith n’a pas eu tort de dire que le capitalisme va connaître des crises, mais à chaque fois il a su se relancer (pas d’état