Abandon de la vie
En me levant ce matin là, j’avais trouvé un mot sur la table, disant qu’ils partaient avant moi. « Ils » désignait ma mère et mon père. Ces êtres abjects qui ne m’inspirait que le dégout. Sans en faire un drame, je m’étais enfilé trois gaufres et j’avais goulument bu une tasse de thé à la menthe. Revigorer, j’avais comme à mon habitude, préparé mon sac, puis m’étais lavé et habillé. Comme à mon habitude, j’empruntais le chemin de l’école vers 8 :50 H, mon iPod dans les oreilles, un suçon à la bouche et mon sac à bandoulière à l’épaule droite (celle-ci était d’ailleurs démolie à cause du poids des examens). La journée s’était déroulée normalement. J’avais plaisanter et jouer mon rôle jusqu’au bout, puis j’étais rentrée ave mes amies, mon sourire hypocrite toujours accroché à mes lèvres. Ce soir là, j’avais un peu trainer au parc, je ne voulais pas rentrer…Parce que j’avais peur… Peur qu’en rentrants, ils…ils est disparu…
Vers 8H je me décidais à rentrer, appréhendant les reproches de mes parents, mais personne n’était là. Aucun mot, aucun signe de vie. Affolée, je dévalais les escaliers et montait jusqu’à leur chambre, le cœur battant. D’un mouvement rapide et sec, j’ouvris les portes coulissantes de leur armoire et découvrit sans surprise…qu’elle était vide. J’eu soudain peur. Peur…Mais en même temps, j’avais l’impression que ce n’était qu’une suite logique des choses. Comme si, au fond de moi, je l’avais déjà su. Mais il était déjà trop tard…
11H, personne en vue. Minuit, toujours personne…
Deux jours, Deux jours d’attente. Deux fucking jours d’attente insupportable. Deux jours d’inquiétude et de solitude. Deux jours de peur et d’anxiété avant que mes parents ne se décident enfin à me contacter. En rentrant, le troisième jour, un message sur le répondeur