Abbas
Dès le 3 juillet, quelques jours après l'accident au large de Grande Comore, la compagnie yéménite avait déjà proposé une indemnisation de 20,000 euros par famille. Cette proposition avait été qualifiée « d'indécente » par un des avocats comoriens des familles des victimes.
Cette fois-ci, il s'agit d'une « indemnisation provisoire, sous forme d'avance », ce qui semble indiquer que l'indemnisation finale sera supérieure à cette somme.
L'Ambassade des Comores en France rappelle que « l'indemnisation des personnes disparues relève du Droit privé » et précise le rôle des états qui « se sont impliqués dans ce dossier pour veiller au respect des procédures et à ce que les engagements pris se déroulent dans la légalité et la transparence ».
Les modalité d'obtention de cette avance sont un peu différentes selon les cas de figure. Ainsi, pour les personnes en possession d'un acte d'état civil émis par la justice française, celle-ci « se porte garant des actes d'état-civil qu'elle a émis ». Concernant les victimes de nationalité comorienne qui résidaient régulièrement en France, les familles « devront déposer les pièces exigées auprès de l'Ambassade des Comores à Paris qui assure le rôle de facilitateur pour la transmission de ces documents aux assureurs de la Compagnie Yemenia ».
Pour les autres victimes de nationalité comorienne qui ne relèvent pas de ces deux premières catégories, les informations nécessaires leur seront communiquées directement à Moroni par les assureurs de la compagnie Yemenia Airways qui se rendent aux Comores ce vendredi.
A ce jour, la justice française a établi 58 jugements déclaratifs de décès