Abolition de la peine de mort en France
-aux traîtres en période de guerre ( code de justice militaire donc tribunaux militaire ) → les soldats fusillés pour l'exemple durant la guerre 14/18 ; -aux personnes ayant atteint la paix intérieure → les condamnés pour haute trahison ( Pétain qui y a échappé grâce à De Gaulle) ;
- aux personnes ayant atteint l'autorité de l'État ;
-aux criminels contre des personnes ou des propriétés.
Cette sentence existait en France depuis une très longtemps ( on trouve des cas de ce genre à l'époque gauloise ).
Selon les différentes époques, il y a eu différents moyens d’exécution comme le suicide forcé, la noyade, la pendaison, bûchet (brûler vif/vive), la fusillade ou encore la guillotine.
Les exécutions se font de plus en plus rares en France, on observe même des périodes où il n'y en a aucune.
La dernière exécution capitale a eue lieu le 10 septembre 1977 à Marseille. C'est celle d'Hamida Djandoubi, il a été guillotiné pour avoir séquestré des adolescentes, il a même tué l'une d'entre elles.
L'abolition de la peine de mort a donc nécessité un rude combat et de longs débats : des personnes comme Robert Badinter étaient pour l'abolition de la peine de mort, et d'autres comme Napoléon Bonaparte, contre.
Elle fut enfin abolie en 1981 sous la présidence de François Mitterrand et de son ministre de la justice, Robert Badinter.
Problématique : Quels sont les combats pour l'abolition de la peine de mort ?
Dans un premier lieu, nous allons étudier le combat pour l'abolition de la peine de mort en France, puis dans un deuxième lieu son abolition, et l'évolution de l'opinion publique sur la question de la peine de mort.
I L'abolition de la peine de mort : un combat difficile qui va aboutir : A) L'avis de la doctrine et les débats aux Parlementaires
1. Une doctrine abolitionniste
C'est à la fin du XVIIIe