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Au début des années 1970, certains aspects sociopolitiques vont remettre en cause les différentes méthodes d’enseignement en Europe. En effet, les auteurs critiquent alors la méthode audio-orale qui pose des problèmes au niveau théorique et pratique. Hymes, entres autres, s’opposent à Chomsky en lui reprochant de ne pas considérer l’aspect social de la langue. Alors, cette réorientation vers une approche communicative a pour but de concevoir la langue comme un instrument de communication réelle et d’interaction sociale.Tout d’abord, en ce qui concerne la conception de la langue et de la communication, Widdowson explique que pour communiquer de manière efficace, il n’est pas suffisant de simplement savoir l’usage en tant que connaissances des règles de vocabulaire de grammaire. Il est important de connaître les règles d’emploi de la langue et les intentions de communication afin d’interpréter les bonnes formes linguistiques dans des situations différentes. Il démontre aussi dans sa théorie la différence entre la cohésion et la cohérence, la cohésion étant des phrases syntaxiquement adéquates et la cohérence étant des phrases dont le lien entres elles n’est pas démontré de manière explicite.
L’approche communicative tient à utiliser des connaissances langagières et de les transposer afin d’acquérir un comportement approprié dans une communauté de communication quelconque. Cette approche s’appuie sur la compétence de communication. En premier lieu, Canal et Swain définissent quatre compétences. Tout d’abord, la compétence grammaticale qui comprend les éléments lexicaux, phonétiques et sémantiques de la langue. Ensuite, il y a la compétence sociolinguistique qui englobe les règles socioculturelles en lien avec la situation sociale, soit le savoir-vivre linguistique et le registre de langue. La troisième compétence est définit par des interactions et d’un discours séparés par les concepts de cohésion et cohérence vu précédemment. Pour terminer, Canal et Swain aborde