Mme Marcelin, 88 ans, est une femme atteinte d’une hémiplégie gauche séquellaire suite à un Accident Vasculaire Cérébrale (AVC) en 1998. De ce fait, elle se déplace en fauteuil roulant classique manuel. Elle entrée en Etablissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD) à la mi-2011 après deux mois d’hospitalisation suite au décès de son mari.
Après le petit-déjeuner, ma tutrice (Aide-Soignante) et moi préparons la salle de bain car celle-ci est placée à l’extérieur des chambres des résidents. Nous remplissons la baignoire à température chaude (± 40C°), à l’aide du thermomètre de bain et nous ajustons la température de la pièce avec le thermostat (22C°). A proximité de la baignoire, sur un chariot qui servira de plan de travail, ma tutrice met en place le nécessaire de toilette : savon et shampoing, deux grandes et trois petites serviettes de bain, trois gants de toilette et deux paires de gants jetables. Ce chariot est équipé de roulette ce qui permet de le déplacer en cas de gêne tant pour l’aidant que pour la personne aidée. En installant le matériel à portée de main, ma collègue et moi pouvons porter toute notre attention sur la personne aidée durant l’accompagnement. Un fois la salle prête, ma tutrice et moi nous dirigeons en direction de la chambre de Mme Marcelin.
Nous frappons à la porte de la résidente et attendons son invitation pour entrer et la saluer. Nous engageons la conversation, en lui demandant si sa nuit fût bonne et comment elle se sent, pour au final lui proposer de prendre le bain prévu par le planning. Sans hésiter, la résidente accepte avec plaisir. A notre arrivée, Mme M. est dans son fauteuil, vêtu d’une chemise de nuit courte. Je lui propose d’enfiler son peignoir en lui expliquant qu’il fait plus frais dans le couloir que dans sa chambre, mais aussi par respect de son intimité et de sa pudeur. En effet, pour rejoindre la salle de bain, nous devons traverser l’établissement et allons donc sûrement croiser le personnel et