« Détruire la concurrence, c’est tuer l’intelligence. » Cette citation de Frédéric Bastiat, un économiste libéral du XIIème, illustre bien l'idée qui est à la base des systèmes des systèmes économiques libéraux, selon les économistes néo-classiques. En effet la notion « d'Homo oeconomicus » (que l'on doit à Pareto, un sociologue et économiste Italien) considère que l'homme est doué de raison, et cherche notamment, lorsqu'il est demandeur, à satisfaire ses besoins au coût le plus bas, et lorsqu'il est offreur, à s'enrichir le plus possible. Un système libéral, fondé sur la propriété privée (qui permet de s'enrichir), sur l'idée « d'Homo oeconomicus », et sur la concurrence, permet donc aux hommes de satisfaire leurs intérêts particuliers, et ce faisant d'entrer dans un état de bien-être. Or, selon les libéraux, la satisfaction de l'égoïsme de chacun permet de satisfaire l'intérêt général, et la somme des bien-être des individus d'une société est considérée comme le bien-être social. Dans nos sociétés occidentales, la liberté de posséder (propriété privé) et les libertés individuelles (ce qui admet la notion d'Homo oeconomicus), sont un fait. Pour que les théories libérales se réalisent, il paraît donc nécessaire d'accéder à une situation de concurrence pure et parfaite. La concurrence pure et parfaite admet cinq conditions : une atomicité du marché, la libre entrée dans le marché, une homogénéité du produit, la libre circulation des facteurs de production et la transparence du marché. D'après cette définition, les marchés, notamment les français ne sont pas en situation de concurrence. En effet, certains marchés connaissent une situation d'oligopole ou de monopole, d'autres marchés sont monopole de l'État et on ne peut donc pas y entrer, la publication de brevets n'est pas autorisée, la téléportation n'existe toujours pas, et il on constate très souvent une asymétrie d'informations entre les différents acteurs. D'après ce constat et les théories libérales, l'Homo