Analyse : Acte II, scène 9

Scène d’adieu: “éloignement” l.1 : antipathie  jeu sur le double sens du mot  scène d’adieu qui va se transformer en scène d’aveu  paronyme

Stichomythies (=échange vif, agressif) : l.1-18 ; l.40-l.89  jusqu’au moment d’aveu

Phrases brève  rythme haletant  sensibilité du personne  l.20-22, l.28-29 + elle dit que Dorante n’a aucune chance avec elle (repris plus tard par Dorante)

Répétition de la question l.12-13, l.60-62  remet en cause l’adieu
< XVIIème siècle bienséance  marivaudage cœur jeune, qui s’ignore.

Dévoilement du cœur de Silvia :
Tutoiement (instauré par Mario, I, 6)
Apartés  ironie dramatique (décalage entre ce que le personnage et ce que le public sait : le public sait plus que les personnes = forme de complicité)  mise en abyme par présence sur scène d’un public (M. Orgon et Mario)
Après l’aveu de Dorante : aveu + mais timide l.107-109(« assurément, volontiers)
Litote l.101 < écho à Chimène
Le trouble de Silvia : répétition injonction x3 ; geste fort l.95-fin ; ponctuations fortes

2 tirades l.306-313 : argumentation de Silvia qui cherche à se convaincre elle-même  analyse de son amour
Eléments de trouble : antithèse, rythme ternaire/connecteurs logiques

En quoi cette scène évoque t-elle l’amour traditionnelle ?

1. Amour adolescente entre Dorante et Silvia
A) La brutalité dans les paroles
Stichomythies (= échange vif, agressif) : l.1-18 -> jusqu'au moment d’aveu

B) Sensibilités montrées des deux personnages -> 1ere indice d’amour entre les deux
Les phrases brèves (l.20-22, l.28-29) et le rythme haletant montrent la sensibilité de Silvia tandis que plus tard dans la scène, le fait que Dorante se met a genoux montre aussi son cote.

C) Les faux adieux
l.1, l.58 Il y a un jeu de double sens du mot « adieu ». Cela transforme d’une scène d’adieu en une scène d’aveu.

2. L’aveu de Dorante
A) Silvia relance en questionnant l’adieu.

Introduction :
Acte II Scène 7