Acte IV, Scène 14 de Caligula, Albert Camus
Problématique : Comment l’absurde est-il dans l’œuvre d’Albert Camus, Caligula ?
Acte IV, Scène 14 de Caligula
Cette scène est celle du dénouement qui met un terme à l’action tyran et de chaque personnage. Cette ajout au livre donne une dimension politique en aboutissant à la conjuration des patriciens.
1/ L’agitation du héros tragique
A/ Ponctuation du monologue
Nous pouvons constater que dans cette scène, il y a des phrases courtes et brève que l’on peut voir par le biais du rythme. Les phrases s’enchaine sans être entre coupé ce qui propose un enchainement rapide.
B/ L’importance des didascalies
Les didascalies insistent sur l’agitation de Caligula. Il propose une gestuel pathétique : « Tendant les mains vers le miroir » « S’agenouillant devant le miroir.
Il y a également de l’agitation dans ses émotions : « pleurant » « criant » 2/ Caligula ouvert aux remords
A/ Dédoublement pathétique
L’objet du miroir sert à la mise en scène, il a fait le vide autour de lui, il n’y a que lui et le miroir.
On découvre un dédoublement dans la parole : Il s’apostrophe à lui même avec une alternance de « Je » et de « Tu ».
B/ Un sentiment d’échec
On trouve des sentiments négatifs comme le sentiment d’être incompris : « Qu’il est dure d’avoir raison et d’aller jusqu’à la mort »
On trouve un sentiment de regret : « Que ne suis-je à leur place » « Si j’avais eu l’amour »
Et également un sentiment de dégoût par rapport à sa lâcheté qu’il reproche aux autres. Il passe par un bilan dépréciatif de son passé. Finalement il n’aura pas la lune.
Il fait le constat d’un échec « Rien » qui représente le néant : « Rien dans ce monde n’y dans l’autre ».
Caligula prend conscience de s’être trompé, car en choisissant la raison de l’absurde, il a échoué.
3/ Destin tragique assumé A/ Caligula face à la mort
Après l’intervention d’Hélicon, Caligula est défiant. Il est entre démence et