Action collective et syndicalisme
Les premiers mouvements et actions collectives ont débuté au cours du 19e siècle et se sont amplifié dans les années 30 après la crise de 1929, puis dans les années 70 après le 1er choc pétroliers. A partir de là des mouvements de chômeurs s’organisent, soutenu par les syndicats ouvriers, qui eux ne sont légalisés qu’après la loi Waldeck- Rousseau du 21 mars 1884. Nous allons nous demandé en quoi l’action syndicale s’est elle affaiblit en France depuis les premiers mouvements de chômeurs au syndicalisme moderne de nos jours? Nous étudierons dans un premier temps l’évolution des mouvements sociaux depuis ces trente dernières années. Puis dans un second temps nous analyserons les mécanismes du groupement social et la cause du recul des mouvements syndicaux.
La France est le pays développé où les journées de grèves sont les plus fréquentes, mais faute de statistiques concernant la fonction publique avant 1982, les données sont donc incomplètes. En effet, les mouvements de grève se font désormais sous l’impulsion des services publics, ce qui n’étais pas le cas avant, cela est dut à la tertiarisation de l’économie. On remarque d’ailleurs que les journées individuelles non travaillés sont bien sont bien plus importante dans la fonction publique, selon une étude du Ministère de l’Emploi, de la cohésion sociale et du logement, et l’on remarque aussi que plus la taille de l’entreprise est importante, plus la présence syndicale l’est aussi.
Depuis les années 70, les syndicats se démocratisent et se développe continuellement dans les différents secteurs. Avec plus de 80% d'adhérents, le taux de syndicalisation en Suède est un des plus élevés du monde. Paradoxalement le nombre de syndiqués reste stable ou est en baisse selon les secteurs. Ce recul du taux de syndicalisation est massif au niveau européen, l’Union Européenne à 25 a vue son taux chuté de 31% en 1995 à 26% en 2007. De plus il est montré que les conflits sont plus