IV.3eme partie : Montrez que ces évolutions donnent naissance à une nouvelle culture et à une nouvelle société.

Dans les villes, des associations de métiers se créent comme les écoles urbaines et les universités. Tout d'abord, l'université veut mettre l'intelligence au service de la foi, grâce à la rigueur démonstrative proprement scolastique ( = méthode intellectuelle en usage à l'université, elle repose sur la lecture et le commentaire des textes qui font autorité, grâce au raisonnement logique ( dialectique ) ) mais aussi ele forme des serviteurs de l'Etat passionnés de droit et de «science politique », on appelle ces associations des « confréries ». Les conflits urbains sont très fréquents au sein des métiers. La volonté des maîtres-artisants d'accéder au pouvoir municipal et les luttes de clans au sein de l'élite débouchent sur de véritables émeutes. Ainsi, à la fin du XIIIe siècle, en Flandre, les drapiers font cause commune avec les métiers contre les familles marchandes qui détiennent le pouvoir. A Florence et dans d'autres villes italiennes, à la même époque, les magnats ( = noblesse urbaine en Italie. ) sont écratés du pouvoir par le Popolo ( = Ensemble des citadins non nobles ) Dans certaines villes, on retrouve une forte diversité culturelle et religieuse, où cohabitent clercs et laïcs, officiers royaux et réprouvés ( juifs ou lépreux ), banquiers et mendiants. Les registres fiscaux distinguent d'ailleurs « gras », « moyens », et « menus ». Ces derniers, dispensés du paiement de l'impôt, représentent plus du tiers de la population et sans doute beaucoup plus en période de difficultés économiques. Dés le milieu du XIIe siècle, apparaissent des hôpitaux urbains destinés aux malades, mais aussi aux pauvres et aux pélerins. Comme exemple, la ville de Bruges qui a connu un important dynamisme