Chaque objet a sa propre valeur. Dans le texte, Adam Smith nous parle justement de la valeur de chaque objet. On peut donc se demander comment l’auteur définit-il la valeur des objets. Il nous démontre dans son texte, tiré du livre recherches sur la nature et sur les causes de la richesse des nations, que le travail y est pour beaucoup. Le but de son texte est d’établir une définition, qui serait que la valeur de chaque objet correspondrait au travail effectué. Nous allons donc voir comment l’auteur répond à cette question en montrant tout d’abord quelle définition il donne à la valeur de chaque objet puis quelle place Adam Smith donne-t-il au travail dans la résolution de ce problème.

Dans cet extrait qui porte sur le travail, l’auteur cherche à établir une définition, pour cela, il écrit un texte sous forme de démonstration dont la première idée est la valeur de chaque objet.
Dans un premier temps l’auteur établi sa propre définition du mot valeur, selon lui le mot valeur a « deux significations ». La première étant la fonction en tant qu’objet comme son utilisation, la « valeur en usage », et la deuxième étant la capacité des objets a pouvoir être échangé par d’autres objets de même ou différentes valeur, il s’agit de la « valeur d’échange » . L’auteur affirme donc qu’il y a deux catégories bien distinctes d’objets. Cette distinction est amplifiée par les mots « au contraire » utilisés plusieurs fois par l’auteur et qui montre bien qu’il y a un schéma de type manichéen entre les définitions du mot valeur, les objets correspondent soit à la première définition, soit à l’autre, les deux définitions sont des contraires. Il explique ensuite qu’un objet qui a une valeur en usage, comme l’eau, pour reprendre l’exemple de l’auteur, n’a pas de valeur d’échange. Il utilise un autre exemple comme le diamant qui a une valeur en échange et pas en utilisation, pour montrer que les catégories sont bien définies et distinctes. Cependant cette définition à ses limites