L’ELARGISSEMENT DE L’UE : LA QUESTION TURQUE

Sommaire :

Les obstacles a l'adhésion turque

A. Le non respect des droits de l'homme

B. La question chypriote

C. Le génocide arménien

D. La question de la religion

II. La Turquie : des efforts imminents pour intégrer l’UE et des apports non négligeables.

A. Les efforts turques

B. Les apports de la Turquie a l'UE

Introduction
Avec un territoire de 776 000 km² et une population de près de 72 millions d’individus, la Turquie est séparée en deux par le détroit du Bosphore. Ce pays musulman est partagé entre l’occident ( situé à 3% en Europe) et l’orient ( situé à 97% en Asie )Même si la majeure partie du pays se situe en Asie, 17 % de la population turque vit sur le sol européen. De plus Istanbul, situé en Turquie occidentale, rassemble 17.8% de la population totale turque ( soit environ 13 millions de stambouliotes.)
Ce pays eurasiatique cherche depuis des années a intégré l’UE. Plus précisément, dès 1959 il demande l’adhésion à la communauté économique européenne(CEE)mais a officiellement déposé sa candidature en 1987 a la CEE (devenue en 1992 lors du traité de Maastricht l’Union européenne ) Cependant en 1989 la commission européenne donne un avis défavorable sur l’ouverture des négociations de son adhésion en raison du contexte économique et politique de la Turquie. En conséquence, sa candidature ne fut acceptée qu’en 1999.Il faut aussi savoir que la Turquie fait partie de l’OTAN depuis 1952.
Au 1er mai les dix nouveaux pays de l’UE représentait 75.1 millions d’habitants, et 441 milliards de dollars. Quand a elle, la Turquie était composée de 69.6 millions d’habitants et représentait 239.7 milliards de dollars, soit a elle seule la moitié de la fortune des dix pays.

Les obstacles à l’adhésion turque.

Si elle est admise, la Turquie serait le 2ème pays le plus peuplé de l’union après l’Allemagne. Cela explique sans doute les hésitations, voir parfois l’hostilité