Adhuc
Baptistère daté de 1150 en pierre bleue dite « de Tournai », ce monument serait l’un des plus anciens à ce jour de la région Nord-Pas de Calais.
En 1840 l’église de Gondecourt est rénovée et l’imposant baptistère (environ 3 tonnes) ne trouve plus sa place. Il est alors déplacé dans le cimetière attenant à l’église puis dans le jardin du pensionnat Couvreur et enfin dans celui de la brasserie Lehoucq. En 1930 le baptistère est entreposer dans la crypte de la Cathédrale Notre-Dame de la Treille afin d’être protégé.
Sous l’impulsion de Monsieur Chopin et du Comité pour le retour du baptistère de l’Eglise de Gondecourt, une étude est menée afin de restaurer le baptistère et le remettre en place dans l’église afin de retrouver sa vocation initiale.
Le terme fonts baptismaux est composé de deux mots empruntés l'un au verbe grec baptizô qui signifie plonger, immerger et l'autre au mot latin fons signifiant source, fontaine et qui donne au pluriel fontes.
La piscine baptismale désigne une cavité creusée dans le sol d'un baptistère destinée à l'administration du baptême par immersion, supposant que le catéchumène soit partiellement ou totalement plongé dans l'eau. A partir du VIIIe siècle, quand l'administration du baptême n'est plus le seul privilège de l'évêque, des cuves baptismales de grand diamètre, non enterrées, destinées au baptême par immersion sont posées à même le sol dans les églises paroissiales.
Le terme fonts baptismaux est réservé à la cuve de plus petites dimensions, de formes et matières variées, posée sur un socle, destinée à contenir ou recevoir l'eau utilisée lors du baptême par infusion.
Les Fonds Baptismaux de l’Ecole de Tournai :
Tournaisien ou mosan, ce type de fonts baptismaux "en pierre bleue", réalisé au XIIe siècle, a été diffusé dans les anciens diocèses de Liège, Cambrai, Reims, Laon, jusqu'en Angleterre et dans les pays scandinaves.
Les fonts tournaisiens auraient une forme quadrangulaire sculptée sur ses faces de