Adhésion
Gaillard Erwann 3G
Sujet : (...) Charles revenait, ses bleus roulés sous le bras.
« Charles ! »
Comme un cri. Et avant que Charles ait eu seulement le temps de se reconnaître, les mots jaillirent à flot :
« Tu te rappelles Albert, dis, le petit Albert, qui jouait avec nous à l'école, tu te souviens, dis?
- Notre copain?
- Oui, notre ancien copain reprit Henri, sur un ton d'ironie et d'amertume. Je l'ai vu tantôt ... Tu ne diras rien au père ni à personne, dis? Je l'ai rencontré dans la rue. J'étais content, content ... »
Il s'arrêta. Il étouffait.
« Sais-tu? J'ai tiré ma voiture le long du trottoir, j'ai posé les brancards, et j'ai couru après lui. Albert! Albert! je criais ... Il s'est retourné. Moi, je m'approchais, je lui tendais la main. Alors il m'a ... il m'a regardé du haut en bas, comme ça ... et il m'a ... il m'a tourné le dos ... »
En vous inspirant librement de ce passage, vous écrirez une nouvelle de 5 à 10 pages dans le style qui vous conviendra.
Charles et Corentin, depuis la petite enfance, sont tous deux meilleurs amis.
Tout deux, dès le plus jeune âge se sont dis « Rien ne peut briser notre amitié », on aurait dis des frères, mais la ou il y avait une différence qui plus tard va leurs poser des problèmes : L’un est issue d’une famille aisée et l’autre est fils d’agriculteur.
Nous sommes le 26 Juin 1954, à Saint-Brieuc, au collège public, Charles et Corentin sont en 3ème B, les vacances arrivent bientôt et l’orientation aussi.
Charles dit : « J’espère que quand nous serons au lycée nous serons tous les deux dans la même classe et qu’on fera nos études ensemble ! »
Mais Corentin lui n’était pas sur de faire des études comme sa famille gagne difficilement sa vie, il a plus comme projet de quitter l’école a l’âge minimum pour aller aider ses parents et plus tard reprendre l’affaire familiale.
Il répondit d’un ton incertain : « J’espère aussi.. »
Un peu plus de deux mois passèrent ce qui signifiait que c’était la