Le Québec fait face à un défit majeur pour les années avenirs, sur le plan des ressources humaines ; des départs massifs à la retraite, les générations du baby boom s’apprêtent à quitter le marcher de l’emploi. En 1986 les personnes de moins de 35 ans avaient un poids de 45%, quinze ans plus tard, ces personnes sont âgées de 35 à 49 ans et elles comptent pour 40% de la population en âge de travailler contre 32% pour les 20 à 34 ans et 28% pour les 50 ans et plus, les jeunes générations ne seront pas donc assez nombreuses pour remplacer les plus vieilles.
Diverses solutions sont envisageables, faire appel à de nouveaux immigrants, encourager la croissance naturelle de la population, ou maintenir le plus longtemps possible les travailleurs qui sont en place, surtout la tranche des 55 ans et plus. Mon travail sera consacré à cette dernière proposition, que je vais analyser sous deux angles ; dresser un portrait descriptif de cette catégorie d’employés et les défis que ça apportent leurs maintien au travail le plus longtemps possible pour la gestion des ressource humaine.

Portrait descriptif des 55 ans et plus :
Les 55 ans et plus occupent de plus en plus une part importante de la population du Québec, en incluant les 50 ans et plus leur part est estimé à 42% en 2008, soit une augmentation de 11% par rapport à 1988, sur le plan de l’emploi ils représentent environ 27%, leur proportion a doublé durant cette même période, malgré ça ils affichent un taux de chômage de 7.6% en 2009 contre 7.2% pour les 25-54 ans. Selon des statistiques de 2006, ils ont des statuts d’emploi très variés ; 12.2% sont permanents, 10.1% sont temporaires, 12.4% sont saisonniers et 8.5% sont temporaire à durée déterminée. Même s’il est reconnu que travailler à temps plein est la norme pour les personnes âgées, le temps partiel est devenu plus présent dans le contexte actuel ou on demande à ses personnes de rester plus longtemps à l’emploi, donc elles optent pour le temps partiel, ou a