Introduction : Comme partout dans le monde, le marché du travail au Japon est divisé en deux sections, c’est-à-dire un marché interne et un marché externe. Le marché interne d’une organisation implique tous les travailleurs embauchés à temps plein ou sur une base régulière. C’est évidemment au cœur de ce type marché, que les employés profitant d’une plus grande sécurité d’emploi évoluent. La majorité de ces travailleurs sont principalement répartis dans les grandes entreprises japonaises dans lesquelles ils comptent pour prêt de 30% du personnel. Pour ce qui est de l’autre proportion du marché existante, elle se compose des emplois moins stables, comme les emplois à contrat ou à temps partiel qui est généralement formés par la gente féminine. Généralement, ces mêmes travailleurs ont tendance à changer de compagnie fréquemment. Plus les entreprises sont grandes, plus elles possèdent de ressources pour contrer les licenciements. De l’autre côté, les organisations de taille moins importante sont beaucoup plus sensibles aux changements économiques du pays. En fait, on pourrait considérer le marché japonais comme divisé en deux aspects différents. Le marché nord-américain retrouve également cette dualité, c’est-à-dire la présence d’une sécurité d’emploi pour les employés ayant plus de cinq ans d’ancienneté et l’existence importante d’emplois précaires qui forcent une partie de la population à continuellement passer d’une compagnie à l’autre.(Koike, 1981, p.9). Par contre, au Japon les règles du marché interne sont très différentes et a pour conséquence de configurer les entreprises japonaises de façon distinctive. Les règles du modèle japonais ont donc une forte influence sur le recrutement, l’avancement de carrière, ainsi que sur les façons de procéder en cas de congédiement. Inévitablement, cela affecte également de manière différente les méthodes de formation, dépendamment si l’on parle de marché interne ou de marché externe. Le modèle japonais de formation