Adn de la banane
L’ADN est prisonnier du noyau de la cellule, si bien qu’il est impossible de le voir à l’œil nu. Cette expérience très facile à réaliser permet d’extraire l’ADN du noyau, de l’amasser et de le voir à l’œil nu. Voici le matériel qui servira à l’extraction de l’ADN des cellules de banane : ¼ de banane (ni trop verte, ni trop mure) 1 récipient creux 1 fourchette 1 grande cuillère 1 filtre à café 1 tube ou flacon étroit, transparent, de préférence avec un bouchon. 2 grosses pincées de sel de cuisine De l’alcool à 90° ou de l’alcool à bruler que l’on peut se procurer en droguerie. De l’eau Du liquide vaisselle ultra dégraissant L’ADN d’un organisme se trouve à l’intérieur de ses cellules, dans le noyau. On va donc commencer par écraser la banane, en cassant les fibres, on brise l’édifice cellulaire, on désolidarise les cellules unes des autres. Puis on ajoute du sel et du liquide vaisselle. Le sel a plusieurs fonctions : D’abord, il attire l’eau des cellules. Et ce, si brusquement qu’il fait exploser les membranes. On dit qu’il agit sur la pression osmotique. De façon générale, il bouleverse les différents équilibres de concentrations et de pH, ce qui permet de séparer l’ADN d’autres molécules, de façon grossière. Le liquide vaisselle vient en soutien à l’action du sel, car il dissout les graisses, c’est à dire les lipides. Or les membranes sont composées de lipides ! A ce mélange un peu mousseux, on ajoute de l’eau. L’ADN qui a précédemment été libéré des noyaux peut ainsi se mélanger à l’eau. Reste alors à filtrer ce broyat : Les fibres, les membranes, les cellules qui n’ont pas explosées reste ainsi dans le filtre alors que l’eau salée chargée d’ADN passe à travers. On obtient donc de l’eau salée dans laquelle surnagent les molécules d’ADN encore associées à quelques autres protéines. Dans le flacon on verse délicatement l’alcool, le long de la paroi pour conserver 2 phases. L’ADN qui surnage à la surface, n’est pas