Adn prélevements
La première limite est celle de l’absence de prélèvements , ou d’absence de traces exploitables ( ainsi un violeur peut porter un préservatif et ne pas éjaculer). Parfois même lorsque les policiers ont de beaux prélèvement d’ADN , ils n’ont pas de suspects, donc ils ne peuvent pas comparer les comparer à des suspects potentiels. Il peut aussi y avoir des fausses preuves ( des mégots, des cheveux… d’une autre personne).
Il doit être de bonne qualité . La molécule d’ADN se conserve bien au froid , mais elle est détruite au-delà de 100 à 200°C. les dents et les os sont les organes les plus résistants. Par ailleurs, l’ADN supporte mal les variations de température, d’humidité, certains composé chimiques, les ultraviolets, la lumière et il peut être dégradé par certains micro organismes (bactéries, champignons…).
De plus, l’échantillon peut être contaminé par un autre ADN . Si un cheveux du policier s’est mêlé à l’échantillon prélevé, si le personnel du laboratoire à éternué pendant la manipulation, les résultats de l’analyse seront faussés. Il faut donc porter des gants pour effectuer les manipulations et en changer lorsqu’on touche un nouvel échantillon, s’équiper d’un masque et d’un bonnet , placer chaque échantillon dans un container isolé et de préférence stérile…. Par ailleurs, certains laboratoires se sont dotés des empreintes génétiques de leur personnel, afin de les comparer systématiquement aux résultats douteux. Mais bien sur ce n’est pas une généralité des laboratoires.
Des erreurs humaines de manipulation sont nombreuses.
Par exemple , l’américain Lazaro Sotolusson fut accusé en 2001, sur la foi de son ADN, de viols sur mineur. Après un ans en prison, son avocat à réussi à démontrer qu’au moment d’effectuer le test génétique, un employé du laboratoire avait saisi dans l’ordinateur, par erreur, le nom de Sotolusson en lieu et place du véritable violeur.
Puis, le cas de Josiah Sutton, un noir américain de